GEOMETRIES SECRETES DES PEINTRES

Des compositions géométriques et mathématiques.

Nous invitons chaque curieux dans un musée des beaux-arts (=tout sauf le contemporain) de bien observer les proportions des tableaux (disons ceux après le XIVe siècle). Il ne faut pas sur-interpréter les dispositions et agencements de tableaux, mais souvent on peut commencer par regarder les diagonales, un point central dans le tableau, ou un sujet important dans la composition pour en déduire (ce n'est pas toujours le cas) des lignes concordantes en termes de dispositions géométriques, voire parfois mathématiques quand le nombre d'or régit les divers éléments du tableau.

A défaut de connaître tout d'un peintre et d'une oeuvre, au moins savons-nous le degré de précision et de préparation du peintre pour que le sujet, la scène, l'objet du tableau soit magnifié par la géométrie, premier symbole pré-socratique de la philosophie.

Pour un même tableau, ici l'homme de Vitruve, des dispositions géométriques différentes sont possibles.

Ci-dessus, on voit la complexité du tableau Les Ménines de Velasquez

La complexité de lecture du tableau, 2e exemple chez Van Eyck

Une composition géométrique chez Piero della Francesca, avec une origine italienne de la géométrie dans les tableaux.

Même Cézanne a joué de la géométrie à une époque plus "récente".

Georges de la Tour n'a négligé aucun détail, dans la forme et le fond sur ce tricheur de cartes.

Van Eyck, toujours, avec cette trinité élévatrice dans Vierge à l'enfant


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